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 ❖ L'histoire se doit d'être écrite.

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boston city
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MessageSujet: ❖ L'histoire se doit d'être écrite.   ❖ L'histoire se doit d'être écrite. EmptyVen 23 Déc - 11:13

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Hello there, the angel from my nightmare
«...À un moment, vous devez prendre une décision. Les frontières ne maintiennent pas les autres à distance. Elles vous enferment. La vie est compliquée, c’est comme ça. Donc, vous pouvez gâcher votre vie en traçant des lignes. Ou vous pouvez vivre votre vie en les franchissant. Mais il y a certaines lignes... qui sont beaucoup trop dangereuse à franchir. Je sais déjà une chose. Si vous êtes prêt à courir le risque, la vue de l’autre côté... est spectaculaire ...»
i miss you;; blink 182

Aujourd'hui les élèves de la prestigieuse école de Boston n'ont pas eu accès a la grande salle principale, dérangés la plupart du temps par les allers et retours de bien de personnes transportant un coup des tables, des chaises ou encore des rouleau de papier. Cela fait trois mois que tout le monde prépare pour le grand soir, et c'est ainsi tout les ans. Lorsque l'on rentre a Harvard ce n'est pas parce qu'on ne sait pas ce que l'on veux faire, c'est parce qu'on a toujours voulu y aller, parce qu'on a suivit une tradition familiale, parce que l'on a toujours été un bon élève … Mais une fois que l'on fait partie de Harvard, Harvard ne nous oublie plus …
    ❝ DEAR STUDENTS ❞
    « Mademoiselle Timpleton, nous avons le plaisir de vous convier le Vendredi 16 Mars a la réunion des anciens élèves de votre promotions … » Précisez nous si vous serez accompagné(e)s
Assise confortablement dans son fauteuil, Anna repose la dite invitation sur sa table basse en prenant bien soin de ne pas abimer son vernis. Elle a reçu l'invitation il y'a trois semaines et la lire la fait encore sourire. Elle n'a pas hésité une seconde avant de répondre qu'elle serait présente. L'université a marqué les plus beaux moments de sa vie, même si a l'époque ce n'était pas ce qu'elle pensait. Après tout ce n'est pas l'université qui est censé nous forger pour la vie réelle ? Son mari n'avait pas rechigné quand elle lui avait annoncé qu'il allait l'accompagnée. Déjà lorsqu'elle était enfant elle rêvait de vivre cette soirée, retrouver ses copines de l'époque, voir ce qu'elles étaient devenues, et bien entendu frimer sur son propre parcours. Parce que derrière tout ce que l'on peux dire c’était sa le plus important, elle allait se pavaner dans sa plus belle robe, au bras de son mari un des avocats les plus influent de Boston, et dire au monde a quel point elle était heureuse … L’ascenseur du couloir s'ouvrit, c'était enfin sa robe qui arrivait.
    «Un ami, c'est à la fois nous-mêmes et l'autre, l'autre en qui nous cherchons le meilleur de nous-mêmes, mais également ce qui est meilleur que nous. Le meilleur ami est celui qui veut le plus sincèrement le bien de son ami. »

Arrivée dans son appartement, elle fit glisser le long de son bras ses sacs renfermant la plupart de ses dossiers ainsi que son sac à main, elle dégrafa sa veste et l'accrocha au porte manteau. L'appartement de jeune femme était l'anti-reflet de ce qu'elle voulait que l'on croit d'elle. Le par terre recouvert de lambris, le salon disposait d'une cheminé en face duquel reposait un canapé couleur crème dont une couverture en laine taupe était plié dans un coin. La table basse en bois était accompagnée de bougeoirs que la jeune femme aimait beaucoup allumer lorsqu'elle avait besoin de repos. Derrière le canapé se trouvait la salle à manger, une table familiale en bois et des chaises recouvertes de tissus attendaient patiemment que l'on l'utilise de nouveau. Elle laissa ses ballerines à l'entrée, et se dirigea vers la cuisine, seul un comptoir la séparait du reste, comptoir sur lequel reposait des plantes vertes et une machine à café, le reste des éléments de la cuisines étaient en aluminium, en allant du frigo au micro-onde. Elle ouvrit le frigo et se servit une bière bien fraîche avant d'aller dans la salle de bain, laisser couler l'eau dans la baignoire et allumer des bougies. Elle laissa faire le temps d'aller mettre son verre dans le lave-vaisselle, et puis elle se rendit dans le dressing, laissant tomber sa jupe grise, son top blanc ainsi que ses sous-vêtements, c'est parfaitement nue qu'elle retourna dans la salle de bain pour tenter de se relaxer. Un bon quart d'heure plus tard, elle posa ses pieds trempés sur le tapis et s'enroula dans une de ses serviette moelleuse. Elle alluma la radio qui se mit à diffuser une musique entraînante, et c'est en tapant du pied qu'elle entreprit de se laver les dents. Elle hésita longtemps à se maquiller, et optât finalement pour un effet naturel, un tout petit de blush ainsi qu'un simple trait de crayon et un petit peu de mascara ferait l'affaire. Elle retourna dans son dressing et ouvrit les pans du placard laissa apercevoir ses robes du soir, elle en avait acheté quelques unes au fil du temps, elles étaient très utiles pour les gala de charité auxquels elle assister, ou encore lorsqu'un repas était organisé chaque année en l'honneur de son défunt père et les robes vivaient en collocation avec ses costumes militaires bleu marine dont elle prenait très soin. Elle passa d'ailleurs sa main sur la manche d'un d'eux et se mit à sourire ... Elle attrapa une robe au hasard, et fut assez contente de son choix. Arrivée dans sa chambre elle déposa sa robe sur son lit paré de blanc, et laissa tomber sa serviette a ses pieds avant d'enfiler un string et soutient gorge sans bretelles. Elle laissa glisser la robe sur elle et se regarda dans le miroir après avoir fermé la fermeture éclair sur le côté. Cette robe bustier noir lui allait à merveille, et le fait qu'elle la serre révélé son corps parfait qu'elle ne trouvait pourtant pas si parfait que sa. Elle détacha ses cheveux et les laissa tomber en cascade le long de son dos, les remis un tout petit peu en place et sourit satisfaite. Repassant par le dressing, elle attrapa une paire d'escarpins ainsi qu'une pochette dans laquelle elle glissa son téléphone, un rouge à lèvre et du paracétamol. Elle enfila ses chaussures, pris son châle et sortit de l'appartement, en prenant soin de glisser ses clefs dans sa pochette.
Quand elles arrivèrent la soirée battait son plein, et Lauren voulait déjà faire demi-tour. Pourtant elle se retrouva devant son ancienne professeur de sport qui la connaissait seulement car elle était la seule fille a avoir une note supérieur a la normale ! Celle-ci lui fit un sourire et lui tandis un autocollant qu'elle devait coller sur sa poitrine, souriant comme elle le pu Lauren fit ce qu'on lui indiqua et lança dans l'arène. La salle était impeccablement décorée, et des photos de classes ou d'autre événements ornaient les murs, sa meilleure amie l'abandonna lâchement pour aller contempler les clichés qui allait la faire rire a coup sur. Seule au milieu de la salle, Lauren sentit bien des regards sur elle Mon dieu regarde c'est Blackwood ... et autre messes basse ce succédèrent. Excédée, elle se rendit au bar et commanda un gin tonic, de quoi lui remonter le moral.
    «Parce que la souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. La mort est tellement inéluctable qu’elle prend tout le monde par surprise. Comment savoir si cette journée n’est pas la dernière ? On croit qu’on a le temps. Et puis tout d’un coup, ça y’est, on se noie, fin du temps réglementaire.La mort est le seul rendez vous qui ne soit pas noté dans votre organizer. »

Pourquoi était-elle là ? Revoir la tête de toute ses personnes était le pire des supplices, et pourtant elle était là en train de vider d'un trait son verre de whisky. L'université, sa ne lui a jamais manqué, ni même leurs têtes à tout ses idiots qui ont toujours pensé qu'elle n'irait pas loin dans sa vie, et ils avaient raison. Bon sang, mais qu'est ce qu'elle est pathétique a côté d'eux, ils avaient tous de boulots parfaits, certains avaient même une famille et elle elle était quoi ? Caissière dans le supermarché du coin, regardant son diplôme en déprimant lorsqu'elle rentrait le soir. Sa robe n'était pas une de créateur, elle était a sa mère, et ses cheveux tenait avec un crayon a papier …
    «Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous échappera toujours.. »

On a tous des moments qui nous on marqué dans notre vie, cela peut être une déception amoureuse, l'obtention d'un diplôme, un groupe d'amis … C'est ses moments là qui nous forgent, qui font de nous les personnes que nous sommes aujourd'hui. Et parfois on a besoin de ce souvenir d'ou l'on vient …

« Nous traversons le présent les yeux bandés.(...)
Plus tard seulement, quand est dénoué le bandeau et
que nous examinons le passé, nous nous rendrons compte
de ce que nous avons vécu et nous en comprenons le sens.»












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