SARAH ♌ One of these days the sky's gonna break

sarah ellen blackwell
« YOU TOLD ME TO WAIT, AND I DID. A LIFETIME »

Sarah Ellen Blackwell n'a jamais vraiment su pourquoi ses parents l'avaient appelée ainsi, enfin elle ne connaissait pas la référence de ses initial et n'y faisait guère attention, et cela n'a pas changé avec le temps. Elle est née un 10 Janvier il y'a maintenant vingt-trois ans dans le Missouri, a Saint Louis. Elle est officiellement hôtesse de l'air, un métier qui ne lui permettrais donc pas d'avoir de petit ami, ou même de mari, ou encore quelconques enfants, et puis sa ne l’intéresse pas de tout façon.
Si vous la croisez dans la rue elle apparaîtra comme n'importe laquelle des jeunes filles de son âge, en jean et basket, peut être souriante cela dépendra de sa journée, mais en tout cas elle n'apparaîtra jamais comme la fille qu'elle est réellement, ce serait un risque bien trop grand émotionnellement pour elle de dévoiler ne serait-ce qu'une part de sa personnalité. Rares sont les personnes qui peuvent dire qu'ils connaissent Sarah parce que ce n'est jamais vraiment le cas. Plutôt têtue elle ne lâchera jamais le morceau, ne vous dira jamais que vous avez raison, parce que vous avez toujours tort a ses yeux. Elle agit en réalité comme un garçon manqué, elle s'entend d'ailleurs mieux avec la gente masculine que la gente féminine. Au volant, elle distance toujours les meilleurs. Elle aurait pu faire actrice, une vocation ratée, puisqu'elle pourrait même réussir a vous faire croire que le père noël existe réellement ...

blackberry ou iphone: blackberry. ville ou campagne: campagne. fille ou garçon: garçon. lindt ou milka: lindt. noir ou blanc: noir. été ou hiver: hiver. soleil ou neige: neige. mcdo ou quick: mcdo. pokemon ou digimon: pokemon. rock ou pop: pop. sport ou art: sport. lapin ou écureuil : écureuil. amour ou amitié: amitié. rouge ou bleu: rouge. glace ou tarte: tarte. boite ou cinéma: cinéma. mariage ou non: non. diamants ou perles: aucun.

please, try to cry me a river ..
« I KNOW I'M GONNA FALL DOWN »

l'arrivée à Boston : Elle vient tout juste d'y arrivée, elle n'a jamais vraiment fait attention a ce que l'on a bien pu lui dire sur cette ville, et s'en fiche en réalité. Si elle est là ce n'est certes pas par choix, mais sa aurait finalement pu être un endroit bien pire. La ville est plaisante, peut être un peu trop grande a son gout, mais elle saura s'y faire. Ce n'est pas Wesley qui adoptera Boston, mais bel et bien le contraire ...
le passage à Harvard : Ah l'université ... L'endroit le plus pathétique au monde aux yeux de la jeune femme. A quoi sa sert d'aller a l'université si ce n'est soit pour montrer au monde a quel point on est l'intelligence incarnée, ou sinon qu'on ne sait faire que la fête a longueur de journée ?
le job parfait : Il paraîtrait qu'elle est hôtesse de l'air et totalement épanouie dans son travail, mais cela n'est qu'une couverture cherchant a la protéger. Elle travail en réalité pour le FBI et cela n'était pas un choix, mais bel et bien une obligation pour ne pas moisir en prison .
les relations : Elle c'est laissée allée une seule fois, et ne se laissera pas avoir deux fois. Confier son coeur a quelqu'un c'est prendre bien trop de risques, et ce n'est pas ce qu'elle souhaite. En ce qui concerne ses amitiés, elles ont était vagabondes, changeante et passante mais elle a su s'en faire de bonnes au fil du temps.

what's your name, dear ?!
« I SEE YOU AGAIN I KNOW, ONE DAY »

pseudo : blackbird prénom : tica. âge : 19 Printemps. connection : everytime. avatar : bethany j. galeotti. le forum : Alors là vraiment ce forum, je ne sais pas d'ou il sort .autre chose : <3.

give me a reason to walk the fire.

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∆ Saint Louis . december 19th ▪ worse than a nightmare

Les vacances venaient d’arriver, pas plus haut de ses quatre ans Wesley s’amusait pendant qu’elle attendait son frère. Elle se mélangeait peu aux autres et pourtant elle avait cette fâcheuse tendance à analyser tout ce qu’il y avait autour d’elle, ses yeux semblait scrutait chaque détails. Elle était très intelligente pour son âge bien plus que ça même. C’était selon les médecins une enfant précoce, mais surtout surdoué. Cependant ses parents avaient toujours voulu lui offrir une enfance normale chose difficile surtout que Wesley curieuse pouvait retenir chaque élément qui se trouvait autour d’elle avec sa mémoire incroyable, mais aussi sa faculté de pouvoir lire sur les lèvres. Elle voyait le monde d'une certaine façon à la différence d'autres enfants. Plutôt solitaire déjà, elle restait dans son petit coin à regarder les autres s'amuser avant de se faire frapper dessus la ramenant à la réalité, un autre enfant plus grand qui venait de faire son entrée également dans la cours, celle-ci tomba et se releva tout en regardant le petit garçon et d’autres enfant se moquer d’elle. L’envie de pleurer lui vint soudainement, elle souffrait, mais surtout avait du mal d’entendre ses moqueries, il se releva tout en se retournant pour voir l'autre petit garçon en train de rire et semblait trouver cela très amusant.. Pourtant à peine avait-elle baisser la tête pour essuyer ses larmes qu’elle n’eut pas le temps de voir ce qui s’était produit. Son frère venait de se venger, il était arrivé et avait bousculé le gamin. «Touche pas à ma petite sœur ! » Wesley adorait son frère et le côté protecteur de celui—ci. Rapidement il était venu vers elle avant de lui prendre la main pour la ramener chez eux. « Ne pleure plus. Ce n’est qu’un idiot tu es bien plus forte que lui » Wesley avait regardé son grand-frère âgée déjà neuf ans et avait sourie avant de courir dans le jardin de leur maison et profiter d’un moment en compagnie de ses parents et de son frère, le dernier souvenir avant que tout ne s’achève définitivement pour elle. Le vendredi 19 décembre 1996 vers les deux heures que toute sa famille était décédée suite à un incendie tout sauf elle. Comment avait-elle survécut, personne ne le sait et pourtant ce jour-là marqua aussi sa première condamnation. Coupable d’avoir elle-même tuée ses parents et son frère ? D'avoir mis le feu les condamnant à mort ? Pour les policiers elle était l'affreux monstre qui avait joué avec les allumettes les regardant dans leur supplice alors qu'elle se trouvait dans le jardin fixant ses flammes s'augmentaient avant de tout détruire. Comment avait-elle pu faire cela à seulement huit ans ? Une question qu’elle se pose à chaque seconde de son existence sans trouver de réponse pour le moment. Pourquoi me direz-vous ? Pour la bonne et simple raison qu'elle n'a plus aucun souvenir de ce qui s'est passé. La seule chose qu'elle se rappelle c'est ses perfusions branchées à elle la laissant dans le chaos le plus total.

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∆ Nouvelle-Orléans . july 4th ▪ life is a beautiful pain

On croit tous que le bonheur est acquis qu'à force de déception le bonheur un jour nous frappera également sans réaliser qu'au final qu'en une frasque de secondes tout peut s'arrêter du jour au lendemain que tout ce que l'on a construit peut au final se retrouver à être brisé et anéanti. Pour Welsey cette sensation elle la connaissait peut-être un peu trop et bien trop souvent, mais au final elle avait fini par faire partir de sa vie comme une empreinte qui s'était incrusté en elle, cela ne l'aurait plus surpris, le contraire aurait été étonnant. Rien ne dure jamais longtemps et c'est pour cela qu'elle avait tant profité de ses moments et ainsi avait profité de la vie comme personne. Welsey était enfouie dans sa chambre avant que de ses amis les plus proches Matthew et Jaxson la sorte pour sortir avec eux. C'était un trio inséparable qui se connaissait depuis l'orphelinat alors bien évidemment leurs liens s'étaient renforcés avec le temps et le fait que Wesley aimait la compagnie des hommes plus que des femmes, laissant à beaucoup de commérages auxquels elle ne faisait plus attention. C'était un vendredi soir et qui disait vendredi soir disait courses comme elle adorait. Wesley était à force connu de tous, non seulement pour avoir participé et gagné à plusieurs reprises, mais surtout pour ses paries qu'elle gagnait presque à chaque fois ce qui en surprenait plus d'un. Un véritable don ? Surement, mais au moins cela lui permettait de gagner de l'argent, car il fallait le dire les moyens de la jeune femme était réellement très dure et les paries des courses étaient une solution très facile de gagner de l'argent rapidement sans véritablement se salir les mains. Pourtant, quelque chose de nouveau ce soir-là arriva quand un jeune homme bourré de charme que beaucoup de filles avaient remarqué arriva sans que personne n'avait pu savoir véritablement qui était-ce. Wesley n'était pas le genre de filles à aller vers lui comme certaines l'avaient fait, mais elle ne savait pas pourquoi elle sentait une sorte d'attraction et une attirance fort envers cet inconnu qui n'allait pas le rester très longtemps et quand les paries furent lancer. Wesley surpris tout le monde. « Je parie sur le nouveau et je parie tout ce que j'ai gagné durant ses trois derniers soirs. Qui me suit ? » Elle n'était pas du genre à plaisanter et tout le monde le savait trop bien, beaucoup l'avait prise pour une folle de parier autant d'argent sur le nouveau qu'elle n'avait jamais vu conduire certes toutes les filles ou presque étaient aveuglé par le charme qu’il possédait, mais pas au point de mettre tout leur argent. « Attend Welsey tu es dingue ! Tu paries tout ce que t'a gagné alors que t'a jamais vu ce mec courir ? Imagine tu perds tout tu veux quoi finir dans la rue ? » C'est la seule chose que l'un de ses meilleurs amis fini par sortir bien qu'il avait totalement confiance en son jugement il se demandait si elle n'était pas non plus aveuglé par son charme qu'autre chose. « Dingue certes, mais je sais très bien ce que je fais. Rassure toi il est peut-être mignon, mais je ne suis pas suicidaire. C'est un business auquel je suis douée alors à toi de voir. Sois tu me suis, soit tu paries sur l'autre à toi de décider ! » Bien évidemment face à son assurance, il fit de même et parie tout ce qu'il avait gagné durant ses derniers soirs. Peu de personnes ce soir-là fit de même et surprenant comme il se doit. C'est Wesley qui avait eu raison quand l'inconnu qui n'allait pas le rester très longtemps gagna la course sous le choc de beaucoup de monde. Il semblait d'ailleurs surpris d'apprendre qu'elle avait été si sûre d'elle en pariant sur lui alors que lui-même n'aurait jamais pu imaginer. Dès que son regard se posa sur Wesley, seul des silences et des regards se lancèrent entre eux se demandant presque si tout ceci n'avait pas été truqué bien que la réponse était négative. Avant même qu'il remonte ses yeux vers elle, celle-ci s'était évaporé comme toujours sans même qu'ils s'adressent la parole. Il était intrigué elle l'avait regardé différemment ce qui l'avait surpris. C'est le lendemain que par le plus grand des hasards alors qu'il se baladait dans le centre-ville qu'il remarqua cette silhouette qui ne lui semblait pas si étrangère que ça. A vrai dire, il aurait été dur de l'oublier. Quant à Wesley, elle ne l'avait pas remarqué immédiatement. Elle se trouvait non loin de la ville dans un parc pour faire des photos, une passion qui l'aidait souvent à se libérer bien loin de ce que l'on croit elle était tout le contraire de la fille facile ou superficielle. Tout le monde avait une image et elle avait fini par en avoir une à son gré. « C'est bien toi ? La personne qui était à la course et qui a parié sur moi non ? J'avoue que je ne comprends pas comment tu as pu être si sûre que j'allais gagner alors que moi-même je pensais perdre ? » Celle-ci se retourna face à lui il semblait toujours autant surpris et fasciné par sa beauté, mais surtout intrigué de cette confiance qu'elle avait eut en lui alors qu'elle ne l'avait jamais vu auparavant. « C'est bien moi d'ailleurs merci d'avoir gagné, il faut croire que j'ai eu de la chance simplement. Il n'y a rien d'autre à comprendre tu as eu de la chance et je l'ai vu ça s'arrête là. Tu n'as pas quand même pensé que j'avais parié sur toi pour d'autres raisons n'est-ce pas ? » Elle n'eut pas le temps de répondre qu'elle avait pris une photo de lui sans rien dire. Seul quelques mots furent échangés ainsi que des regards très furtifs sans plus ni moins avant que celui-ci pu mettre enfin un nom à se visage loin d'être si angélique qu'il aurait pu paraître, mais d'une certaine manière il aimait son tempérament qui cachant tant de choses. Ils échangèrent dans un premier temps quelques mots concernant la soirée avant que celle-ci pour le remercier, lui glissa son numéro de portable dans la poche de sa chemise avant de repartir comme elle était venu. Le soir-même Blade l'avait rappelé, mais loin de ce que l'on pourrait croire. C'est autour d'un verre qu'ils firent connaissance sans imaginer quoique ce soit d'autre. « Tu m'intrigues Wesley. Pourquoi te caches-tu derrière un masque alors qu'au fond je vois bien que tu es loin d'être ce que tu veux montrer ? » Wesley resta mobile face à lui, à ses mots, sans ne rien dire il fallait croire qu'il pouvait lire en elle ce qui l'a déstabilisa pendant un moment. Elle n'avait répondu que par un sourire haussant les épaules. « C'est ce que je suis pourquoi chercher plus loin. Ne cherche pas c'est bien mieux ainsi et puis nous ne sommes pas là pour parler de moi » Wesley avait rapidement changé de sujet n'aimant pas parler d'elle, encore moins de son passé celle-ci avait très vite sourie à nouveau pour ne pas créer de malaise. Rapidement, cette soirée-là marquait également le début de leur amitié qui se renforçait de jour en jour bien que beaucoup remarquait fort bien, qu'il y avait toujours ce sentiment auquel eux-seuls n'avaient pas remarqué. Ils se titillaient, se chercher et éprouver l'un pour l'autre de la jalousie lorsqu'ils se retrouvèrent avec une autre personne du sex-opposé. C'est véritablement l'été de leur dix-sept que tout changea et que Blade finit par s'avouer ses véritables sentiments. Au départ Wesley l'avait rembarré avant ce jour ou la pluie fut intense et que celui-ci l'avait suivi lorsqu'elle tenta de l'éviter. « Wesley ! Bordel, mais arrête de m'éviter. Tu m'entends ! » Il l'avait bloqué se mettant face à elle, devant une pluie torrentielle. Blade lui avait tenue les épaules et ainsi elle ne pouvait pas ne pas le regarder malgré tous les efforts en vain. « Pourquoi tu m'évites ainsi je croyais qu'on était amis. Non je croyais qu'on était plus que ça toi et moi ! » [ ... ] « Arrête Blade je te l'ai dit je ne ressens rien il faut te le dire en quelle langue. Il n'y a rien et n'aura jamais rien je ne peux pas alors tais-toi s'il te plait ... » Blade l'avait regardé voyant dans son regard qu'elle tentait de s'en persuader alors que ses yeux disaient autre chose « Tu mens ! Tu te mens à toi-même tu es juste prit par la peur. Quand est-ce que tu vas comprendre que je ne te ferais jamais de mal Wesley. Je t'aime et je ne laisserais jamais tombé et je vais te le prouver » avant même que la jolie blonde ne pût dire quoique ce soit, Blade l'avait embrassé à la fois passionnément et pleine de fougue auquel Wesley n'avait pas résisté laissant le risque de le faire entrer dans son cœur. L'amour valait tous les risques se souvenait-elle d'avoir entendu. Elle l'espérait en tout cas. C'est ainsi qu'ils avaient vécu une histoire très forte grâce au-quelle Wesley arriva à vivre comme tous les autres. Fou l'un de l'autre, ils étaient très amoureux, mais comme toute histoire au fond ils savaient très bien que les préjugés aurait fini par avoir raison. En effet Blade venait d'une famille riche et très puissante et quand Blade décida de la présenter à sa famille, chose qu'il regretta rapidement. En effet, les parents du jeune homme s'en mêlèrent ce fut la fin de tout faisant à croire que celle-ci eu une relation avec un autre jouant ainsi un double jeu. Sans aucune explication Blade avait accepté d'étudier dans un autre pays et avait tout simplement disparu quittant la ville. Ou était-il ? Jamais elle ne l'avait su. « Je te déteste ! » Seuls ses mots s'échappa sanglotant en refermant son coeur. Quelques mois plus tard, ce fut le début de la descente aux enfers face à son beau-père qui abusa d'elle pendant environ deux ans avant sa mort soudaine.

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∆ New-York, USA . september o4 th

Les années avaient passé et pour Wesley rien n'avait presque changé hormis qu'elle augmentait d'une année de plus dans le même calvaire. Un trou noir de cette époque. Pourtant, les nuits étaient courtes bien trop, c'était à peine si elle pouvait fermer l’œil il lui était presque impossible. A peine elle fermait ses yeux qu'au bout d'une frasque de secondes elle revint au même cauchemar entendant ses hurlements de terreurs qui la poursuivent jour après jour sans pouvoir mettre un visage, sans comprendre juste l'odeur de cette chaleur qui brule et de se réveiller en sursaut après ses hurlements de terreur qui ne cesse de s'accroître à chaque seconde. La réalité était tout sauf un happy-end pour elle c'était l'enfer à chaque seconde sans comprendre les raisons, sans se rappeler de cet évènement qui pourtant avait annoncé la fin de sa vie. « Je vois que le cours vous intéresse beaucoup mademoiselle Daniels ? » elle soupira rapidement à la voix roque de son professeur de criminologie presque ironique quand on sait qu’elle ne supporte pas la justice. « Je dirais que vous multiplié par le coefficient puis ensuite si on analyse les données on trouve exactement l’altitude ainsi que la longitude qui nous donne qu’il se trouve non à Boston, mais bel et bien dans le quartier de Brooklyn à New-York, vous voyez ce n’est pas si compliqué. » Elle lança un sourire à son professeur qui n’en revenait pas surtout qu’elle n’avait pas eu besoin d’ouvrir le bouquin. Souriant elle se releva et partit du cours qui l’ennuyait plus qu’autre chose. Elle n’avait pas la tête à réfléchir, elle cherchait tant bien que mal à se remémorer ses souvenirs, ses visages qui n’en avaient pas. Aujourd’hui elle avait vingt ans et son histoire aurait pu être lu comme un roman policier finissant en tragédie. Plus aucune famille laissée en orphelinat passant en foyer ainsi que maison de correction. Qui voudrait d’une petite fille folle qui est certainement la cause du décès de sa propre famille ? Bien évidemment une femme qui s'intéressait plus à elle-même vivant avec un pervers.« Tu l’as bien remit à sa place et la question comment tu fais alors que moi je galère tout le temps ? » en entendant ses quelques paroles, Wesley sourie sans lever son regard au ciel. Sa colocataire semble contrariée de ne pas arriver à la cerner ou même ne pas savoir grand-chose sur elle. « Que veux-tu que je te dise je suis un génie il faut croire. » ne lâchant pas son ordinateur laissant ses paroles s'envolait face à une forme de vérité dans ce qu'elle disait. Wesley n’est pas du genre à aller par quatre chemins et encore moins avec elle. Sa franchise c’est surement ce qui les amènent à s’entendre aussi bien malgré qu’elles sont le contraire de l’une et de l’autre. Trop posé alors que Wesley est impulsive et incontrôlable. Elle relève la tête et voit Parker irritée « Quoi ?! Je peux savoir pourquoi tu me fixes comme ça ? » Elle s’attend à nouveau à une leçon de morale qui lui passera comme toujours à son habitude au-dessus. « C'est comme ça que tu veux vivre Wesley non sérieusement pirater encore et encore ou voler à quoi bon ? Tu sais ou ça va t’emmener » elle ne lui laisse pas le temps de finir et ferme son ordinateur avant de se lever exaspérait par les paroles de celle-ci « Arrête de me donner des leçons ! Je sais très bien ce que je fais. Je n'ai nullement besoin qu'on me dise ce que je dois ou non faire. En même temps ce n'est pas comme si tu manquais d'argent alors gardes tes beaux discours pour les autres. Tu m'excuseras, mais j'ai des clients qui m'attendent » Wesley garde ce regard énervé et farouche avant de garder son calme. Elle n'a pas l'habitude que des gens s'intéressent à elle ou veuille l'aider. Son côté insociable et le fait de ne jamais avoir eu de personnes réelle dans sa vie depuis tant d'années et qui garde ses propres marques, mais c'est aussi une façon pour Wesley de se protéger. « Très bien, mais je t'aurais prévenue ! Un jour tu t'en mordras les doigts » Wesley lève les yeux aux ciel avant de s'en aller préférant ne plus affaire à ses leçons de morale. L'argent facile pourquoi devrait-elle s'en lasser ce n'est pas le cas et ce n'est pas maintenant qu'elle risque d'arrêter bien au contraire.

∆ Californie . june o7th ▪ welcome to FBI
« Le orange te va bien je dois dire. Ta changé de style de vêtement ou tu lances une nouvelle mode Wesley ? » Lorsqu’elle entendit sa voix, Wesley cru entendre un fantôme cela ne pouvait être, non ce n’était pas possible avait-elle pensé pendant une dizaine de seconde. Elle ferma les yeux comme pour ré-enregistrer la voix trop familière à son goût avant de lever sa tête doucement. Quel choc ne fut pas quand elle vit qui était cette mystérieuse personne face à elle. Wesley se redressa et laissa un rire sarcastique sortir. « Pourquoi je ne suis pas aussi surprise et dire que tu me reprochais de ne pas faire confiance plus que ça. » Le dégout tout la répugnait lorsqu’elle vit qui se trouvait face à elle. Les raisons elle n’avait pas cherché longtemps. Tout n’était que mensonge, il fallait le croire que sa vie n’était qu’une vaste mascarade. « Crois le ou non je suis désolé, mais je n’avais pas le choix c’est mon boulot je devais me rapprocher de toi, j’ignorais combien les choses déraperais surtout après la nuit dernière ou tu t’es faites arrêté. Ne dis pas que je ne t’avais pas prévenue ! » Wesley hocha de la tête, elle qui n’avait jamais fait confiance auparavant fixa la jeune femme qui était tout simplement flic faisant partie apparemment du FBI et qui devait avoir 26 ans voir un peu plus. C’était la première de sa vie qu’elle se trompait autant sur quelqu’un et ce serait certainement la dernière « Tu t’attends quand même pas à ce que je te remercie ? Au moins je n’ai pas joué avec les sentiments des autres très chère colocataire et soit disant amie. Je dois bien dire que tu es une super manipulatrice et une actrice de talent. Tu aurais dû jouer la comédie. Hypocrite et ma foie aucune estime de toi-même je préfère être derrière les barreaux que te ressembler et si tu attends que je te dévoile comment j’ai pu entrer dans le système tu peux toujours rêver, jamais tu ne comprendras comme me comprendra et encore moins maintenant. »

Deux ans c’était cela qu’elle avait pris face à son silence et ses illégalités. Un des dossiers les plus gros entre la manipulation d’une femme qu’elle pensait connaitre sans vraiment savoir son identité. Joey s'appelait en vérité Romy c’est ainsi qu’elle se prénommait ne sachant si c’était réellement ainsi qu’elle s’appelait n’avait pas abouti à sa mission. Savoir les manigances de Wesley entre les tricheries, les vols tout en passant par ses escroqueries et les faussaires l’une des meilleures selon la police vu qu’il avait mis au moins un an voir peut-être plus pour l’attraper. Elle se sentait fière et surement aurait-elle fait la fierté de sa grand-mère si elle avait toujours été encore de ce monde. La seule réponse qu’elle avait d’ailleurs donné était que cela devait être dans les gênes face à son arrogance du moins c’est ainsi que le juge l’avait pris elle s’était retrouvé derrière les barreaux sans pouvoir sortir et pourtant ce jour-là cet homme avec ce costume de deux pièces tout droit de Valentino était venu la voir dans la prison ou elle était incarcéré pour lui proposer quelque chose. Si elle avait fait la sourde-oreille pendant plus d’un an, Wesley ne se voyait pas resté plus longtemps, mais il était sure qu’elle n’avouerait pas ses combines. « Nous te proposons un marché Wesley, mais ce sera le dernier si tu le refuses tu sais ce qu’il t’attend ! » Le même discours, la même phrase mot pour mot, à croire qu’il ne faisait que répéter cela à longueur de temps. Wesley s’était assise face à lui le fixant sans ne rien dire, elle l’observa attentivement ce qui semblait le mettre mal à l’aise avant de fixer la vidéo qui lui avait tendu, ni son, ni rien. Elle fonça un sourcil sans rien dire en l’écoutant attentivement. « Il s’agit d’un homme mafieux que nous tentons d'appréhender depuis très longtemps. Il recherche une voleuse qui a le don de disparaitre aussi vite qu’elle réapparait et nulle doute que tu es celle auxquelles nous avons pensé. Si tu m’aides à l’approcher, tu ne te retrouveras plus entre quatre mur, mais tu devras nous aider. Si tu refuses, tu n’auras plus aucune chance. » Wesley n’avait émis aucun son et l’avait fixé rien de plus, elle avait observé le moindre son de sa voix, tout comme son allure sans rien dire de plus avant de hocher rapidement la tête « Cet homme n’est pas un mafieux, mais un collectionneur. Au vu de sa façon de parler je dirais qu’il vient d’argentine avec des origines russes et irlandaise vu la façon dont il prononce les u. Dois-je aussi ajouter que c’est un meurtrier et que l’homme a côté de lui est non son garde du corps, mais plutôt son homme de main et qu’il vous observe lui également cherchant à voler des œuvres d’arts, mais j’imagine que votre expert le savait déjà. » Nul doute qu'elle avait surpris cet agent qui ne s'attendait surement pas à ce qu'elle pouvait lire sur les lèvres et encore moins qu'elle puisse comprendre le russe. Surement serait-il surpris de savoir réellement qui se cache derrière cette petite blonde au caractère bien trempé aussi incernable que tête brulée qu'elle était. Wesley n'eut pas le temps de le laisser s'en remettre. Sous choc ? Peut-être s'attendait-il a une petite écervelée alors qu'au fond elle était tout le contraire. « Je pourrais vous aider, mais à une autre condition. Ma libération me vaudra de travailler pour le FBI et je ne supporte pas la justice et encore moins les sortes de faux justicier et puis je vous serez utile autant que pour vous que votre agence. Reconnaissez le ! Vous savez très bien que pendant que vous attendrez un traducteur en quelques secondes je pourrais vous donner ce que vous souhaitez. Le seul prix sera que si je décide de vous aider, en contrepartie vous m'aidez. Je vous aiderais bien que cela ne m'enchante que très peu, mais quand j'ai fini ma peine vous me laissez tranquille. Oubliez mon nom si vous préférez. C'est donnant donnant. Ah oui j'oubliais, je vous conseille la prochaine fois que vous mentez à votre femme de ne pas sentir l'odeur d'un autre parfum. Une femme reconnait facilement le parfum d'une autre et cela serait dommage qu’elle apprend que vous la trompez, mais cela sera notre secret. » Elle avait sourie avant de rejoindre sa cellule et de prendre ses affaires en direction d'une nouvelle vie remplit de rebondissement faisant d'elle et ce pendant trois ans une consultante précieuse pour le FBI.

∆ Boston . august 2o11 ▪ New begin, new life
Quelques semaines déjà qu’elle avait été libérée et travaillait en tant que consultante pour le FBI. Wesley avait été septique pendant un long moment et encore aujourd’hui elle le restait. Méfiante sans faire confiance et pourtant l’agent avec qui elle faisait équipe semblait lui redonner confiance pas plus âgé qu’elle il devait avoir deux ans de plus et semblait rapidement la mettre à l’aise. Peut-être était-ce le fait que lui aussi avait été pendant un temps dans un foyer. Pourtant elle restait en retrait, Wesley savait qu’imaginer une relation amicale avec cet agent était de l’impossible surtout que sa confiance envers le FBI et leur agent elle n’en avait plus et pourtant plus les jours passés, plus devenait un élément majeur pour le FBI ce n’était pas pour autant qu’elle arrêté ses escroqueries. Chassé le naturel il revient au galop et pour Wesley c’était de même. Boston, nouvelle vie, nouveau challenge et pourtant en arrivant dans cette ville elle avait l’impression de ressentir un sentiment étrange, un frisson qui lui rappelait vaguement quelque chose sans s’en rappeler. Boston ce quartier lui semblait familier, elle fonça les sourcils avant de regarder autour d’elle. Un air intrigué quand elle vit cet agent qui la considérait aujourd’hui comme un partenaire, mais aussi une amie chose qui était assez nouveau pour la jeune femme. Il s’approchait d’elle tandis que Wesley le fixa sans un mot rien, elle l’observait intriguait par tant de questions, elle savait que s’il était là ce n’était pas pour une nouvelle affaire. Les yeux ne mentent pas et elle sentait que ce qui allait lui dire n'était pas forcément une chose qu'elle aurait voulu entendre parfois la vérité est dure qu'on le veuille ou non « Je dois te dire quelque chose, mais ce que je vais te dire risque de tout changer, car je ne suis pas sensé le savoir. Tu devrais t'asseoir tu vas en avoir besoin (...) » Une nouvelle vie certes, mais des secrets pleines de révélation qui explosait tel une bombe atomique. La vie de Wesley n'était pas prête à devenir plus simple bien au contraire surtout qu'après cinq longues années Blade est de retour vivant dans le même quartier que la jeune femme n'imaginant pas une seule seconde ce que Wesley a vécut et encore moins ce qu'elle est devenue. Wesley quand à elle ignore également tout de ce qu'il est réellement et pour quelles raisons ils s'étaient dans un premier temps rapproché d'elle. Entre les secrets qui les lient les choses risques d'être explosive.